Spiderman pop-corn coaching.
Peter Parker est un gentil garçon. Il chérit sa tatie et sa petite amie, il est fidèle à son copain Harry, c'est un bon élève à l'université et il se lève respectueusement quand le professeur entre en classe (alors même que Sarkozy ne l'a pas encore imposé avec ses vigiles armés dans les écoles).
Peter s'efface devant tout le monde, vit modestement et ne s'en plaint pas. Son alter ego, Spiderman est à son image. Il défend la veuve et l'orphelin et même, il accompagne à l'hopital le super-méchant qui vient d'essayer d'avoir sa peau.
Coachola est tout émoustillé par son héros favori et il s'imagine lui-même doté des super-pouvoirs de l'homme araignée. Les yeux mouillés par l'émotion de sa transformation imaginaire, il plonge alors la main dans son cornet de pop-corn et avale, sans s'en rendre compte, une pleine poignée de grains noirs et gluants.
A cet instant précis du film, les choses commencent à mal tourner pour Peter Parker et Spiderman. Sa copine le plaque, son ami devient son ennemi et sa réputation de super-héros commence à vaciller. Black-Spiderman comprend comment tirer avantage de cette mésaventure et suscite chez Peter le règlement de toutes ses frustrations. Peter terrorise maintenant toutes les personnes qui lui font obstacle et se venge avec arrogance de tout ce qu'il avait supporté sans rien dire jusqu'alors dans sa vie.
Dans le même élan, et la bouche encore pleine du goût de ce pop-corn carbonisé, Dark-Coachola se lève d'un bond et se dirige furieux vers les caisses de Pathé Wepler. Dark-Coachola hurle, renverse tout sur son passage, et le scandale qu'il provoque pour cette tentative d'empoisonnement terrorise non seulement la pauvre barmaid désormais réfugiée sous le stand à pop-corn mais aussi tous les clients qui s'enfuient en courant hors du ciné. Au sein de cette émeute, le grand patron du Pathé rapplique tout contri. Pour apaiser la colère de Dark-Coachola, il lui offre son poids en bon pop-corn ainsi qu'un pass ciné à vie. Maintenant Coachola peut tranquilement retourner voir le film en trainant son sac de 75kg de pop-corn.
Peter Parker vient d'arracher son costume de Black-Spiderman et, le calme retrouvé, reprend le droit chemin fait de gentillesse, de dévotion aux autres et de sauvetages divers. Et donc maintenant tout va bien.
Enfin ... presque bien, parce que c'est con mais il ne peut pas empêcher la mort de son meilleur ami Harry. Mais bon ... bonne conscience et vie pépère ne font pas bon ménage chez Spidey. Et puis comme il avait déjà tué le papa d'Harry, la mort d'un orphelin c'est tout de même pas si grave.
Voilà l'histoire du côté obscur de la force. Maintenant il me reste 74,5 kg de pop-corn à partager, ce qui ne va manquer de m'attirer tout un tas de nouveaux amis. Etre riche et orphelin sera un atout.