Le débarquement de Normandie (2007 New Age released)
Introduction – La fin du siège de Paris
Le débarquement de Normandie s’acheva le dimanche 5 Août à 15h avec le départ des indigènes de la capitale. L’invasion, commencée l’avant-veille, fut particulièrement réussie après l’infiltration du char d’assaut Normand entré subrepticement par la Porte de Chatillon à une heure où toute la banlieue monte faire la teuf à Paris . Avec une remontée discrète par la Place Denfert Rochereau et les Gobelins, les envahisseurs avaient reussi à établir leur QG opérationnel au centre de Paris dès le 3 Août à 22h.
Le ternet char :
C’est le chef des indigènes qui consent à la levée du siège en contrepartie de bimboloteries et de différents objets ternetiques donnés en rançon par les autochtones pour le prix de ce départ.
La délégation des Parisiens composée de DamDom et de bibi, avait commencé le samedi soir.
DamDom (vue aérienne) :
La négociation heure par heure :
Dès le début, la délégation Normande offre un visage peu ouvert à la négociation. La partie va être rude !
Cependant, le rituel des petits bouts de bois mangés religieusement en signe de bonne volonté réciproque, a permis d’engager en plusieurs temps le processus de pacification.
C’est DamDom qui tout d’abord tente d’amadouer 2 membres du groupe en leur faisant croire malicieusement qu’elle est prête à coopérer sans conditions. Les Normands, ainsi deviennent moins méfiants …
A ce moment, DamDom se lève et sous le prétexte anodin d’aller baisser le son de l’ampli déclenche soudainement « A Forest » lancé à 180 décibels dans les oreilles de Kenders, Yass et Klad, au moment où ils s’y attendent le moins.
L’arme secrète de DamDom et Coachola : L’ampli Harman Kardon Témort !
Ecrasés par le bang supersonique de the Cure, le Normands mettront plusieurs minutes avant de trouver le remède et erreront hagards pendant quelques instants (dans les dommages colatéraux, on signale aussi environ 3500 habitants du 5eme arrondissement réveillés en sursaut à 2h10 du mat’…)
Avant que l’ennemi ne se remette, Coachola prend le relai de DamDom avec l’aide de son pote Thom Yorke sous forme de « Everything in its right place ». Et l’effet attendu est désormais obtenu : Jean-Claude Vandamme a pris possession du corps de Kenders qui ne débite plus de la merde, mais des vraies pensées philosophiques du genre :
- « Everything in its right place, il l’a fait quand il était aware Thom Yorke non ? »
- « Mes pieds eux y sont pas gros mais c’est pas les miens »
- « ‘Tain je le comprends trop maintenant JC Vandamme » quand y dit qu’il est aware »,
- … et autres joyeusetés dont je vous épargnerai la teneur.
Klad, fortement perturbé, se concentre désormais sur une question existencielle : « Can I fly ? ». Et après quelques essais réussis en avant comme en arrière finira par conclure que « Yes, I can fly ! ».
Yass se détourne des négociations locales et tente à présent d’amadouer tous les passants éméchés sur le mode Power Flower « Je vous aime tous – on est tous frères – venez m’embrasser ». Ces scènes ne manqueront pas de laisser pantois les teufeurs avinés qui ne s’attendaient pas à interpellations nuitesques alors qu’ils cherchaient seulement à rentrer chez eux en titubant mollement.
Bref, la partie est désormais gagnée pour DamDom et Coachola qui peuvent maintenant se concentrer sur leur projet de vacances à base de crises de lulz et de vin blanc régional.
Les Normands annoncent la levée du siège pour le lendemain et dès lors les combattants, devenus amis, peuvent échanger leurs expressions locales. « Ch’ui opé » remplace désormais le « ch’ui au taquet » dans le langage de nos amis Parisiens. Les Normands, repartent eux avec des litres de « belous » qu’ils incorporeront consciencieusement à leur quiche lorraine.
Et finalement, le traité de coopération réciproque entre la Normandie et Paris se conclut par un Paris by Night Tour et par un banquet final annonciateur d’autres aventures et de voyages culturels dans les pays nordiques (to be followed) ...